Ennui

Areku, dans son malheur le plus profond apperçu quelqu'un qu'il ne connaissait pas dans toute cette bande de tueur psycotique. Une femme ! Les fmmes était plutôt rare dans le métier, elle étaient plus du genre à se prostituer où à danser dans les bars insalubre. Cette femme semblait différente et surtout particulièrement dangereuse. Il adorait ça ! Surtout qu'il recherchait beaucoup de personnes dans le métier et de confiance pour l'aider dans son projet. Il se leva de sa table et s'avanca vers elle en la fixant des yeux. Cette femme était splendide dans son style. Elle n'arrètait pas de jouer avec une petite pièce, quand elle rata son truc et qu'elle se pencha pour la ramasser. Je l'interpellait juste devant elle en disant.

- Konichua ! Salut ! Ça va...je me présente Areku Sando, tueur à gage, détective et autre...tu as un contrat en ce moment ?

Léon approcha tranquillement du bar et s'assit, puis le serveur s'approcha à son tour:

-Comme d'habitude?... lui demanda-t-il, serrant un verre entre ses mains qu'il frottait avec un linge mouillé.

-Affirmatif mon cher...

Il lui tendit alors sa consommation et l'Immuable en but une petite gorgée. Ilse tourna ensuite vers le reste de la grande salle et il remarqua Sia un peu plus loin, il l'avait déjà cotoyé un an plus tôt. Il lui fit un signe de la tête en guise de salut. Incapable de déterminer si elle s'était rendu compte de sa présence, il se leva lentement et approcha jusqu'à sa table. Il lança un regard au japonais face à Sia puis répondit à celle-ci:

-Alors, comment ça va? Ça fait longtemps...

Je dois me secouer, faire quelque chose! Ce n'est pas en restant assise ici que la cape d'ennui glissera d'elle-même de mes épaules. Ou peut-être que oui, finalement.

- Konichua !

Kochihuahua? Hum... Est-ce un fou!? Heureusement qu'il se reprend, j'aurais pu me faire une mauvaise idée de ce qui me semble être à première vue une simple autre langue.

- Salut ! Ça va...je me présente Areku Sando, tueur à gage, détective et autre...tu as un contrat en ce moment ?

- Je vais très bien, merci, je lui répond.

Je me redresse sur mon siège, j'avais l'air un peu trop "vedge". Disons que le mot "contrat" avait légèrement attiré mon attention. Très légèrement. Infiniment légèrement.

- Un contrat? Non, pas vraiment, mais par ce genre de question, j'imagine que tu as quelque chose à me proposer?

Puis, à ce moment, une vieille connaissance, enfin, pas tant que ça, refait surface. Léon!

- Alors, comment ça va? Ça fait longtemps... me dit-il.

Je lui souris, autant à sa vue qu'à celle de son habituel verre de lait. (h.j. c'était bien un verre de lait? )

- Oui, ça va.

Dire qu'un instant auparavant, l'ennui me mobilisait.

- Qu'est-ce que tu fais de bon ces temps-ci? Il y a longtemps que je ne t'avais pas vu.

Habituellement, il est très intéressant de parler avec lui. On apprend toujours des choses, justement, intéressantes. Ou tout simplement le fait de le côtoyer est joyeux, je ne saurais trop dire pourquoi.

Le liquide contenu dans son verre était bien du lait... Il en but une nouvelle gorgée et se tourna vers Areku:

-Tueur à gage, détective et autre... Tu commences toujours tes conversation comme ça ou bien c'est simplement que tu trouve l'occasion "spéciale"... Bref, peu importe... Léon se tourna alors vers Sia, ça va pas mal... je viens tout juste de remplir un nouveau contrat qui m'a prit, disons, beaucoup de temps... je commence de plus en plus à avoir l'impression de faire partie des vieux de la vieille... il but une nouvelle gorgée... Mais concernant les contrats, j'ai quelque chose d'intéressant en tête, un coup bâti par nous-mêmes, et qui pourrait peut-être nous rapporter gros, si ça vous intéresse... Je t'inclus là-dedans, m. samourai... C'est pas le genre de trucs qui courent les rues, j'ai plutôt confiance en toi Sia, mais avant de vous en parlez, j'aimerais que le joli japo me fasse part de ses bonnes intentions, car s'il a le malheur de colporter des infos, il se retrouvera en chaise roulante à bouffer avec une paille pour le restant de ses jours... Compris? ajouta-t-il cette fois à l'adresse d'Areku. Si t'es pas dans le coup, j'irai discuter tranquille avec la demoiselle un peu plus loin...

Au départ c'était Areku quii devait fixer un contrat mais la venu de cet homme appelé Léon changea tout ses plans. Bah...c'était sûrement son karma qui le rattrapait et ça il ne pouvait rien n'y faire bien qu'il aurait aimé mettre son projet au clair le plus rapidement possible. Bien qu'il ait brisé la conmversation, Léon semblait un ancien plutôt puissant. Et il serait parfait de se tisser des contacts dans les ainés.

- Konichua Léon-sensei ! Heureux de te connaître ! Comme tu l'as entendu je me nomme Areku Sando, vu que tu n'aime pas mes présentations je vais dire que je suis un homme à tout faire. Et pour clarifier la situation je suis japonais et non chinois, simple formalité. Et j'accepte de venir dans ton projet, le mien peut bien attendre...et je te jure sur ma putain de mère que je te dénoncerais pas ! Sauf si tu me dénonce et vice-versa...alors c'est quoi le plan ?

Oh! Oh! Que de menaces dans l'air! Et ils veulent vraiment s'associer? Pas que ça me dérange particulièrement, mais ça pourrait entre autres créer des étincelles. Ou bien ils vont finir par s'entendre à merveille. On peut toujours rêver.

Je me garde également de mentionner que Léon avait dit "japo", qui se rapproche assez du terme "japonais" plus que de "chinois". Maintenant je comprend également mieux son kochiwa ou quelque chose comme ça...

Hum... Un coup bâti par nous-mêmes... immuables. Intéressant. Je me demande bien ce que ça va donner.

- Je suis partante. Maintenant qu'Areku l'est aussi, on peut commencer à en parler sérieusement.

Je fais disparaître la piécette que j'avais gardée à la main. Ça m'est devenu inutile pour le moment, mais bon, je finis toujours par la ressortir pour le simple plaisir de jouer avec quelque chose. Enfin, détail inutile.

Je regarde Léon et me tait. J'ai hâte de savoir.

Léon vida alors son verre de lait d'un trait, il replaça ses lunettes et s'assit finalement à la table. Il se cala dans sa chaise, s`humecta les lèvres puis accota ses coudes sur la table, les mains liées, face à son menton:

-Très bien les enfants, vous comprendrez que j'apprécie le travail vite fait, et bien fait. Donc pas de stupidités, on établit un plan, et on le suit à la lettre, pas question d'ajouter une quelconque majuscule, décidément se dit-il, je me fais vieux, les petits jeux de mots commencent à faire surface, c'est plutôt mauvais signe... Je veux vous voir faire preuve d'un professionnalisme sans égale et offrir un travail impeccable, je ne demanderai pas moins que ça. Bien, finit les entrées en matière d'usage, et voici le plan: tout le monde est bien conscient que le cartel de la drogue d'Athrocity est dirigé par Marek lui-même, il n'y a pas de toute là-dessus. J'aime pas trop les histoires de putes, drogues et traffic d'armes de ses pauvres cons de mafieux, mais il reste qu'il y a une quantité d'argent phénomenale qui en découle. Je commence de plus en plus à prendre en considération la retraite, je me suis déjà fait assez d'ennemis avec les années, et j'aimerais pouvoir vivre un peu en paix, même si je doutes fortement que ce soit possible... En ce qui vous concerne, ça vous donnerait l'occasion de faire un beau petit paquet et de rehausser votre valeur sur le marché... je ne connais aucunement vos aspirations et les idées que vous vous faites de votre futur, et je ne tiens pas à les savoir. Seulement, si vous êtes présentement ici à m'écouter, je crois que vous avez des raisons bien importante. Peut-être que vous vous en balancez totalement, mais le CALM se doit d'imposer le respect afin de nous assurer une certaine tranquillité. L'argent offre du pouvoir, et il offre du fait même le respect. Il prit une petite pause qui ne dura qu'un instant, puis continua à parler:

Maintenant concernant le plan. J'ai bien envie de faire chier ses enfoirés de despotes et ce pauvre con de Marek qui se croit le maître absolu d'Athrocity. Notre intrusion dans leur bunker leur donna un bon coup dans l'estomac, mais j'ai envie de leur en donner un nouveau qui les fera vomir, à nouveau les jeux de mots merdiques, je crois que je vais devoir m'y faire, pensa Léon...

Bref, on détourne une cargaison de drogue provenant directement du site de production des Nécrophages, et on revend le tout à ce cher Marchand de sable qui se fera un plaisir de nous l'acheter pour en faire ce dont il en voudra, rendu là, moi j'en ai vraiment plus rien à battre... Je me suis déjà informé, j'ai plusieurs gars infiltrés chez les despotes, je sais qu'une transaction devrait avoir lieu dans pas très longtemps. Une cargaison de dame pourpre parviendra aux despotes par la mer. Ils utilisent constamment des codes pour signaler leurs déplacements, et on a toujours pas réussit à les décoder justement, ça a beau être des stupides Nécrophages, il reste que le Marquis n'est pas un con. Je n'ai présentement pas les documents que nous avons précédemment récolté, mais je vous en ferai parvenir quelques-uns d'ici les prochains jours. Je serai absent quelques temps, j'ai quelques trucs personnels à régler, puis je prendrai contact avec vous ultérieurement.

À partir de maintenant, Sia tu t'appelles Lisa Jones et Areku Billy Santano. Ouais, c'est pas un nom de Japo, mais tu devras vivre avec. On a réussit à se procurer le badge d'un agent sans importance portant ce nom, camoufler son corps et etc. C'était pas un jap, alors il serait préférable que tu laisses tomber ton langage habituel. Il était en mission afin de trouver un pauvre criminel merdique, mais nous avons fait en sorte que ça disparition soit couverte en gardant un contact avec le reste de sa brigade par l'utilisation d'un autre de nos infiltrés qui est présentement en train d'accomplir un contrat différent. Il a heureusement décider de me rendre service, nous en profiterons donc et il recevra un porucentage du magot. Seulement il sera nécessaire d'utiliser une nouvelle infiltration dans la police, cette fois-ci dans la brigade des stups évidemment. Billy, tu leur expliqueras que tu t'es retrouvé dans une merde incroyable, tu as donc dut te bruler entièrement le visage afin que les Nécros ne te reconnaissent pas, alors que tu étais prit sur un de leur territoire, incapable de franchir leurs frontières trop bien gardée. Tu leur donneras un explication ingénieuse de ton cru pour expliquer ta fuite, tu devras aussi avoir recourt à un maquillage pour le jour où tu retourneras dans ta brigade, feignant les brulures. Tu porteras par la suite des bandages pour dissimuler ton visage, ça devrait suffir.

Maintenant, Jones, Je vais te faire parvenir un document afin que tu décodes leur moyen de communication. Je ne connais malheureusement pas de gens qui puissent t'aider sur ce côté là, tu devrais y aller en solitaire, et il est primordial de décoder le plus rapidement possible, sinon nous dépasseront nos échéanciers, ce qui me rendrait légèrement frustré, dit-il, les dents serrés. Bien, je crois maintenant que vous êtes au courant du nécessaire. Jones, tu devras rencontrer ton contact au coin de la rue Murgia et Palioto, 23h47 exactement, il marchera en direction de la petite tabagie Le Baluchon, dans le districte 72. Rejoin-le avant qu'il n'y entre, voici une montre possédant exactement la même que celle de ton homme, en voici un autre pour toi Billy, Léon leur tendit une montre noir, très simple et sans grande valeur. Jones, ton homme t'attendra et répondra au nom de De Facendis... Santano, de ton côté, tu infiltreras la police, demanderas une nouvelle enqête au bureau de Marek en lui déposant un rapport nécessaire à le décourager, Léon déposa alors une lourde et longue enveloppe en papier kraft sur la table, il y était simplement écrit: affaire 857-903, tu auras alors une nouvelle enquête sur le dos, et devras maintenir un quelconque contact avec un probable coéquipier que je te conseille de liquider rapidement, Léon lui tendit alors un pistolet muni d'un silencieux et de deux chargeurs. Ensuite de ça, tente de trouver des infos sur notre affaire, peu importe les manières, en autant que ce soit sans bavures et sans traces de ton passage. Je sais que dans le HLM 4 du district 63, à la hauteur du Carrefour Altalion, se trouve une chambres où une partie de la dope est coupée. Ne fait pas de grabuge, tente de collecter des infos d'une quelconque manière, intimide un camé, utilise un Nébular, peu importe, mais si tu tentes quoi que ce soit d'important, contacte-moi par l'intermédiaire de De Facendis, parle de moi comme Le Client, il saura que tu es dans le coup...

Léon porta alors sa main droite à son visage, frottant lentement sa mâchoire et terminant sa course sur son menton: Je crois que je n'ai rien oublier... Le terme du Client vaut aussi pour toi Jones. Commencez par où vous voulez, mais agissez rapidement. Le temps ne nous est pas trop serré, mais il ne faudrait certainement pas qu'il le devienne... Des questions?

Le Client regarda alors sytématiquement chacun des Immuables, passant de Jones à Santano sans ciller...

Wow ! Le vieux avait otu prévu et en détail...il adorait cette façon de procéder, simple et efficace et sans grabuge. Surtout que pour infiltrer, il était le pros par exellence, il sentait que faire chier Marek allait bien l'intéresser après qu'il lui ait fait si chier. Il prit le fusil avec précatuion et le rangea dans son manteau.

- Bon si j'ai bien tout comprit...je vais m'appeler Billy Santano, je suis un agent despote et j'ai dut me crâmer le visage car j'était en territoire nécro et je reviens pour qu'on m'affecte à le dossier que voici, je liquide le pauvre con qui devras rester en contact avec moi et pour finir je cherche des infos sur une grosse transaction qui devrais arriver par la mer ! C'est bien ça ?

Léon se cala à nouveau dans sa chaise, se croisa les bras et s'adressa à Areku:

-Parfaitement, n'oublit surtout pas les heures des rendez-vous, qu'on ne parle de moi uniquement comme étant le Client, parle de Jones en utilisant ce nom, et débute maintenant par où tu en as l'envie. Je crois par contre qu'il serait mieux que tu prennes tout de suite contact avec Marek, te débarasse du coéquipier et récolte le plus d'informations possibles sur la transaction par l'intermédiaire des dossiers de la police. Je vais te donner une fiche concernant Billy Santano, son vécu, afin que tu puisses répondre à des possibles questions sans compromettre ta couverture, De Facendis te la donnera au point de rendez-vous que nous appellerons désormais le centre d'achat et le HLM sera le club tissu... Il est primordial de ne jamais dire à nouveau le nom des rues concernant des lieux importants lors de conversation téléphonique surtout, et aussi de ne jamais les écrire sur un quelconque papier, vous devrez vous en souvenir par coeur, c'est le meilleur moyen de laisser aucune trace, ajouta-t-il à l'adresse des deux Immuables. Puis Billy, tu devras trouver quelqu'un qui puisse te faire un maquillage réaliste aussi. Après avoir récolté le plus d'infos possibles à l'aide des archives de la police, laisse tomber ta couverture et ils penseront que Billy Santano et son coéquipier ont simplement disparus. Tout est bien clair?

J'écoute avec attention pour ne pas manquer une miette de son discours. Mon intérêt grandit au fur et à mesure qu'il parle. La "gloire", si on peut l'appeler ainsi, ne m'attire pas plus que ça, mais la fortune qui semble venir avec... oui.

Areku fait un résumé de ce qu'il doit faire, alors je décide d'en faire autant.

- En somme, je suis Lisa Jones. Est-ce que c'est un nom au hasard, ou bien quelqu'un ainsi nommé existe déjà? Mon but est de décoder un document ayant trait à la transaction de dame pourpre. Je dois rencontrer De Facendis au coin des rues Murgia et Palioto à 23h47. Il marchera en direction du Baluchon, un tabagie du district 72, où j'irai le rejoindre avant qu'il n'entre. La montre, l'aura-t-il visible au poignet? Tu es le Client, et Areku Billy Santano. Est-ce que je suis supposée le connaître? Et en temps normal, si jamais nous avons besoin de contacter De Facendis, comment le faisons-nous? Se tient-il à un endroit particulier?

Je ne veux pas prendre de risque inutile, aussi je pose des questions, même si elles paraissent anodines. Je me retourne ensuite vers Areku, un sourire à moitié sériux sur les lèvres.

- Si jamais il arrive que nous nous rencontrons, on ne se connaît pas. Si jamais tu te fais prendre, je ne t'aiderai que si cela ne met pas en péril ma mission. Te donner un coup de main ne me dérangerait pas vraiment, mais bon, j'imagine que tu n'en auras pas de besoin.

Ce n'est pas une menace, mais je n'en attend pas plus de sa part non plus. Je le gratifie d'un véritable sourire ensuite, lui signifiant que s'il a besoin d'aide, je peux quand même l'aider. Mais je ne veux pas qu'il me dérange pour rien. Ça, ça m'énerverait un peu...

- Je n'ai plus d'autres questions.

- Sia bien raison, et sachez que si je vois l'un d'entre vous dans un quelconque merdier, je ne vous en sortirai certainement pas si il y a un risque trop important pour moi de s'y retrouver aussi. Je dois vous avertir que même si l'un de vous deux faillit à la tâche, je suis en mesure de vous faire remplacer... Concernant De Facendis, il passera au centre d'achat tous les soirs à la même heure, c'est sa part du boulot. Si jamais il a quelque chose d'important à vous remettre, il vous retrouvera, ne vous inquiétez pas pour ça. Je crois que j'ai bien tout dit, allez le rejoindre dès ce soir au centre d'achats et il vous remettra ce dont vous avez besoin....

(Créez un nouveau sujet dans les ruelles, puis ensuite vous créerez vous-mêmes vos nouveaux sujets pour votre quête...)