20h30, l'Arsenic...

Lorsqu'Elvis entra dans le bâtiment, il se dirigea tout de suite sur un tabouret vide au bar, le plus loins possible des autres clients. Agent Kolowski était anxieux du dossier que l'on venait de lui donner. Les gens qui s'amusent à en «dégommer» d'autre, ont souvent les ressources de te «dégommer»... Il ne se croit pas très intimidant et espère que Léo est en forme, car lui ne tiendra probablement pas fièrement son poste jusqu'à la fin si les choses venaient à mal tourner.

Il demande d'un ton détendu à Ivor...

T'as quelque chose de léger? ..................J'ai pas la forme ce soir.

Il venait de lâcher un long baîllement au visage de Ivor. Sa lui arrive en période de stress intense. Il se sentait las. Une partie de lui avait hâte que son partenaire le rejoigne, l'autre, il n'avait pas hâte de s'aquitter de sa tâche.

Leo entra dans le bar. Ça avait l'air plutôt mouvementé ce soir. Il aperçu Kolowski au loins. Une prostituée qu'il connaissait bien le salua, et Leo lui fit un signe de la tête en retour.

Désolé Maria, pas ce soir.

Puis, il se fit un chemin jusqu'à Kolowski. Losqu'il fut à côté de son nouveau coéquipier, il dit calmement:

Et bien, Elvis, j'espère que tu n'a pas envi de prendre un coup ce soir. On a du pain sur la planche et des ptit cons à matraquer. Par quoi on commence?

Tu sais, t'as l'aire motivé. J'vais mettre une petite chose au claire entre nous deux: on fait notre travail un point c'est tout. Je n'aime pas avoir affaire avec des bagarreurs, alors on fait le stricte nécessaire et on reste efficace.

Il pointe les putes habituées du bar et dit:

On va commencer par eux. Elles passent tout l'monde en ville. Elles en savent probablement plus que n'importe qui. Le plan: on s'assied à une table avec elles, on leur paie un verre ou deux et on discute tranquillement sans que ça aie l'aire d'un interrogatoire. On rie et on s'amuse en attrappant toutes les infos possibles. Il faudra être préparé pour arrêter la bande de taré. D'accord?

C'est un bon, plan, je suis toujours partant pour boire un verre. T'aurais pas un peu de drogue sur toi? Je te demande ça parce que la petite Mina elle ferait n'importe quoi pour un peu de poudre, comme donner des informations par exemple. Sinon c'est pas grave, elles accepterons volontier un verre où deux. Mais toi t'a pas intérêt à virer saoûl.

Pardonne moi, mais j'ai pas ta cochonnerie et tous ceux qui en consomment sont des pédés. Et je suis pas si faible, tu me prends pour qui?

Lança Kolowski d'un ton vexé.

Tu commences bien...

Avait-il dit d'un ton ironique en se levant de son tabouret.

Prends toi un verre. Igor! Deux bières s'il te plaît.

Elvis entasse malhabilement les trois verre dans ses deux mains après avoir préalablement laissé sur le comptoir les quelques graves que coûtaient les consommations. Il se dirigea ensuite vers une table occuppé par les péripatéticiennes avec son verre de limonade peu alcoolisé et les deux bières destinées aux agentes du plaisir.

Leo le suivit

Désolé Kolowski, désolé, jvoulais pas te vexer. Relaxe. C'est juste que plein de policiers corrompus en ont pour en revendre, et ces même gens ont tendance à trop fêter. Mais bon, je vois que t'es pas de ce genre de personnes. Je sens qu'on va bien s'entendre.

Lorsqu'ils furent arrivés à la table, Leo dit:

Salut Maria, tu permets que je m'assoie là?

Et il s'assit sana attendre la réponse.

Alors pas de boulot ce soir? Pourtant la salle est pleine de clients potentiels.

Maria fit voleter légèrement sa chevelure blonde tandis qu'elle s'assit à votre table. Puis elle s'approcha d'Elvis, racoleuse.

-Bonjour les mecs... dit-elle de sa voix mielleuse, j'crois bien que c'est la première fois que j'te vois ici, toi, ajouta-t-elle à l'adresse d'Elvis. Alors, tu me présentes pas? lança-t-elle à Leo, faussement insultée. Dites-moi, on fait ça à trois? Deux mecs, c'est rare que je vois ça, taquina-t-elle, lançant un clin d'oeil à Elvis, consciente que les deux gars ne semblaient pas homo vue qu'ils se trouvaient bien dans ce bar.

Allons, Maria, tu sais bien que j'ai arrêté de faire ce genre de chose. Et de toute façon je suis complètement paumé. Je te présente Elvis, c'est un bon ami à moi, dit-il en lui donnant une tape amicale sur l'épaule, on travaille ensemble, mais il ne parle pas beaucoup. En fait, on est venu surveiller le bar pour qu'il n'y ait pas de grabuge. Il y a des personnes ces temps-ci qui s'amusent à frapper sur les pauvres gens, alors on doit surveiller pour s'assurer qu'il ne tapent pas de despote. J'espère ne pas les voir rentrer, j'ai bien envie de passer une bonne soirée. Mon patron les cherche, mais je serais surpris qu'il les trouve.

Maria fit semblant d'écouter Leo et se raprocha encore plus du petit timide. Elle tenait à le faire parler, pour ensuite mieu le faire payer. Mais comme elle ne pouvais pas seulement s'interressé a lui, elle remonta son soutien gorge pour mettre ses seins en valeur puis répondit à Leo sans quitter Elvis du regard ;

Ha d'accord je comprends, brave policier...J'espère que vous les arrêtiez.

Puis elle fit ses beaux yeux à Elvis en lui tatant légerement la cuisse. Avec son beau sourir racoleur et ses lévres pulpeuses, elle espèrait ainsi ne pas perdre son temps, et surtout gagner de l'argent avec les deux policiers.

Leo remarque le petit jeu de Maria. Elle ne semblait décidément pas ouverte à la discution, mais plutôt au marketing.

Si ça continue comme ça, ça va être long, pensa-t-il.

Bon, d'accord, arrêtons ces conneries. Combien tu veux pour me dire tout ce que tu sais sur ces types? Je t'avertis, jsuis pas riche riche.

Maria s'arreta un instant pour réfléchir. Cela ce voyait à son regard ravagé par la soufrance et les coups, sa vie était loin d'être facil et elle devait souvent se camouflé derrière son jeu de protituer pour gagner sa vie. Quelque instants plus tard elle reprit son air charmante .

Ça dépend qu'est-ce que tu veux mon chérie, selons le prix que tu m'offres, je t'offre un plus gros poisson.

Bien, je veux savoir combien ils sont, s'ils sont bien armés, et surtout où ils se terrent. Je veux savoir tout ce qui se dit sur eux. Disont 40 dollars. C'est bien peu, je sais, mais moi aussi j'ai un loyer à payer après tout.

En disant cela, Leo mit les billets sur la tables, en face d'elle.

La femme sourrit et pris les billets avant d'oser même ouvrir la bouche pour répondre. L'odeur de l'argent facil la faisait sourir et parfois même l'exitait... Elle ce contenta de fouré la poigné de billet dans son string et regarda Leo droit dans les yeux.

Je ne crois pas que tu m'ais bien compris mon chérie. Ici il y a des bagare a longueur de journée, toutes diffèrente des unes de autres et tous pour raison differente. Parfois il y en a même qui ne sont pas accidentel...c'est surement la dedan que votre ami despote c'est fait avoir. C'était un réglement de compte a mon avis, il devait beaucoup de pognons a un gars. Bref, avec ce que tu viens de me donner, je peux te livrer le nom des deux types qui l'on arranger, mais t'aura surement pas celui qui leurs a dit de la faire...

La femme commence à embrouiller les sens du pauvre Despote, depuis combien de temps ne s'était-il pas soulagé sur de la chaire fraîche? Peut-être qu'il devrait lui laisser son numéro de téléphone, elle paraît intéressée... Cette pute émane le vice par tous les pores de sa peau, mais un vice honnête si ça existe... Il essait de lui envoyer de petits sourires de temps à autres, mais il a l'aire d'un petit garçon à une rencontre de famille.

Elvis trouvait que la moneuvre d'interrogation de son partenaire n'était pas très subtile ou dans les règles de l'art. Mais de toute façons, il savait qu'il n'aurait pas pu faire mieu. Les deux noms de fiers-à-bras qu'elle compte donner seront utiles pour l'enquête... À condition de les passer sous un interrogatoire musclé, sur mesure pour ce genre de type. Il n'en a vraiment pas envie. Koloswki n'aime pas utiliser son faible pouvoir d'intimidation sur les gros, il finit toujours par se faire rire de lui. À moins de les attacher et de les battre à coups de batte pour les faire cracher, ces deux-là ne feront que deux tarés de plus à vivre un séjour aux frais du gouvernement dans l'hôtel la moins chère d'Athrocity.

Il pense qu'il serait temps pour lui de parler pour ne pas avoir l'aire trop stupide. Il prend trois grosses gorgées de limonade 0,5% et demande d'un ton sérieux d'un policier au travail:

Alors quels sont ces noms?

Leo se maudit de s'être laissé prendre aussi faclement. La prochaine fois, il ne donnera pas son argent avant d'avoir négocié un peu. Enfin, ça avait marché, et c'était ça le plus important. Il allait au moins se rattraper en utilisant son talent de négociateur.

J'aimerais bien l'endroit où ils ont l'habitude de déambuler aussi. Ça ne te coûte rien de me le dire, et ça peu m'inciter à revenir te voir pour t'offrir d'autre argent facile comme ça.

La pute regarda Elvis de nouveau, le fait de l'avoir entendu parler la fit frémir. Peut etre ses jolies yeux l'avais changer d'avis, ou était-ce son opulente poitrine qui faisait remuer la petite bosse qui transparaissit dans son pantalon. Elle finit par quitter du regard Elvis pour s'attarder à la bisness.

Bien sure mes cheries, les deux hommes de mains qui ont tabassé votre ami sont Borris et Phil. Ils n'ont pas l'habitude d'être très commode, mais vous les trouverez surement derrière vous.

Puis elle vous adressa un clin d'oeuil et quitta la table avant que la bagare ce déclenche. Elle progressa sans ce retourner vers une porte derrière le bar réservé aux employer.

Les deux hommes qui ce trouvaient assit à la table derrière vous était des mastodontes. Le premier était trapus comme un ours et revetait un T-shirt noir, moulant chaque détails de ses énormes muscles. Le second était pratiquement aussi musclé que lui et portait un chemise à carreau. Tout deux étaient tête rasé et buvait de la bierre comme des pocs, le tout dans des verres de la taille d'un souche d'arbre.

Leo figea. Lentement, il se retourna pour s'assurer qu'ils ne les avaient pas entendu. Heureusement, ils continuaient à boire leur bières. Lorsqu'il les vit, ces monsieurs muscles, il commença à douter qu'ils réussiraient leur mission. Il glissa un mot à Elvis.

Décidément, on n'est pas chanceux. T'as une idée? Parce que personnellement, je suis pas sûr d'être de taille à me battre contre eux.

Il marque une pause pour réfléchir.

Quoique qu'on a peut-être des chances s'ils sont assez saoul.

Je demande s'il y aurait un match en cage entre eux et Marek... Qui gagnerait? Il nous faudrait ou un beau gros fusil ou des renforts.

Réflexion

Peut-être devrait-on déclencher une bataille générale et les frapper dans le dos au moment où ils s'en attendent le moins.

Il dépose sa tête entre ses mains et pousse un long râle:

MEEERRRDE... PUTAINNNNNNN... Je sais vraiment pas... J'aurais dû faire ma demande dans le département du trafic d'armes.

Malheureusement pour lui, il avait été refusé à ce département on ne sait pourquoi... Peut-être à cause de son étrange jubilation la première fois qu'on lui a prêté une arme à feu pour les entraînements. Les superviseurs Despotes ont probablement envoyé un avis très clair à Marek à ce sujet...: NE JAMAIS METTRE D'ARMES À FEU ENTRE LES MAINS DE L'AGENT KOLOWSKI!!!

Je sais vraiment pas, vois-tu? J'ai pas envie de mourir ce soir. On trouve une excuse et on laisse tomber le dossier.

Au fond de lui, Leo avait follement envie d'aller se coucher dans son lit (plus ou moins) comfortable. Mais bon, il avait un travail à faire, quoiqu'il n'en avait rien à foutre qu'un agent corrompu se soit fait péter la geule. En même temps, Kolowski n'avait pas tord. Mais au fond, Marek ne les croirait jamais. Finalement il prit le temps de peser le pour et le contre, et jugea qu'il avait plus peur de son patron que de ces deux bandits. Maintenant, comment convaincre Elvis de l'aider?

Bon écoute, eux boivent de l'alcool, et nous on a des matraques. Tout ce qu'on a à faire, c'est attendre qu'ils sortent, complètements ivres, et puis leur tomber dessus. C'est simple et pas trop dangereux. D'ailleur, ce moment devrait bientôt approcher si je me fie à ce que je voie. Mais bon, si tu préfère aller te faire botter le cul par Marek, alors vas-y, jte retiens pas.

Leo n'en revenait pas d'avoir dit ça. En fait, c'est lui qui avait envie de s'en aller. Et il venait de se garantire un soirée longue et ennuyeuse.

Parfais, on attend de les voir sortir complètement saoûls et on les matraque dans le dos à l'ombre d'une ruelle.

Kolowski tremblait déjà. Il passa le reste de son temps assit à tripoter le manche de sa matraque. Néanmoins, il commençait à se sentir prêt à «affronter son destin»...