Nouveau dossier

Tôt le matin, Leo entra pour la énième fois dans son bureau, ou un énième nouveau dossier l'attendrait sûrement. Problamement une affaire qui finirait dans la section des non-résolus, comme tous les autres où des agents même de la police étaient mêlés.

Quel police de merde, pensa-t-il. Des fois jme demande si jferais pas mieux de tout faire sauter.

Au lieu de cela, il y avait un message de son patron lui demandant d'aller le retrouver. Il devait lui expliquer sa nouvelle enquête en personne.

Bon, qu'est-ce qu'il me veut encore, ce con.

Il marcha jusqu'au bureau du chef, où celui-ci l'attendait, buvant son café apporté par un de ses lêches-bottes. Il cogna et entra lorsqu'on le lui demanda.

Oui boss, vous vouliez me parler?

-J't'en pris ma belle, prend le soin de t'asseoir, dit Marek sans lui lancé un regard et en lui présentant la chaise devant son bureau. Il s'adossa alors à sa chaise et inspira longuement dans le cigare de taille impressionnante qu'il venait de porter à ses lèvres. Très bien ma cocotte on a une bande de tarée qui s'amusent régulièrement à péter la gueule de pauvres cons qui traînent dans la rue. Mais ils ont disons prit cette mauvais habitude. En général ils restaient plutôt loin de notre territoire seulement là ils ont commencé à foutre la merde et ils ont récemment buter un de mes hommes et ça me met légèrement en colère, si tu vois ce que je veux dire. Alors va faire un tour dans les ruelles, fait ta tournée habituelle, discute avec les putes qui en savent long et tout le tralala et ramène-moi ces pauvres cons afin qu'on leur montre qui fait la loi ici... Tu vas travailler avec l'agent Kolowsky: rendez-vous à 20h30 à l'Arsenic... Maintenant j'te prierais d'aller souiller l'air ailleurs que dans mon bureau. Merci, bonne journée, et amuse-toi bien...


(À suivre dans le sujet: Arsenic, 20h30... dans l'Arsenic)

Comme vous voudrez patron, dit-il.

Puis, sans tarder, il se leva et quitta le bureau. À son propre bureau, il s'assit et passa le reste de la journée à éplucher le dossier qui ne lui apprit pas grand chose. 20h30 approchant, il prit son manteau, sa vieille matraque et son badge et quitta le poste.

Leo et Elvis revinrent au poste avec deux hommes plutôt amochés. L'un était recouvert de vomi, l'autre avait la face en sang, mais les deux étaient hors d'état de nuire. Ils les placèrent dans la cellule de détention et se dirigèrent vers le bureau de Marek. Il était maintenant 5h00 du matin, et si Marek commençait sa journée, eux étaient debout depuis plus de 24 heurse. Fatigué, Rickenbach ne frappa même pas et entra.

Bon, on les a ces deux mangeux d'marde. Les deux, et encore vivants. Je sais pas leurs noms, mais ils sont sûrement dans ça.

Leo déposa sur la table leurs affaires personnelles, dont leurs portefeuille.

Je suppose que je n'ai pas besoins de te raconter en détail ce qui s'est passé?